Le processus REDD+ est pris en compte dans la politique forestière et la stratégie de développement durable. Ces instruments politiques sont indexés aux lois qui régissent la protection des ressources naturelles et les droits des communautés locales et populations autochtones (CLPA). Cependant, les CLPA sont encore peu impliquées dans l’initiative et elles sont mal informées de leurs droits, en dépit de l’existence d’une loi protégeant les populations autochtones. Enfin, elles ne sont toujours pas pleinement associées à la gestion des fonds de développement local dont elles jugent la gestion opaque.
Pour contribuer à améliorer le décor contextuel marqué par des attentes et des défis majeurs en matière de gouvernance forestière et climatique, la RPDH mène le projet «Intégrité dans les initiatives climatiques comme REDD+», financé par l’Agence Française de Développement (AFD), projet dont un des résultats majeurs est, la réalisation d’une étude sur les risques de corruption dans le processus REDD+ en République du Congo.