Alors que les décideurs de l’Union européenne (UE) et des pays producteurs de bois se penchent sur l’avenir du plan d’action FLEGT et de ses Accords de partenariat volontaire (APV), des organisations et des plateformes de la société civile du Cameroun, du Gabon, du Ghana, du Libéria, du Honduras, d’Indonésie, de la République centrafricaine, de la République du Congo, de la République démocratique du Congo, du Vietnam et d’Europe ont publié une note proposant des recommandations pour renforcer et affiner les APV.
La note fournit un aperçu sur les progrès accomplis après une décennie de mise en œuvre y compris la participation multipartite, une transparence accrue et la réduction de la déforestation illégale. Elle suggère des pistes concrètes pour relever les défis et intensifier les efforts actuels notamment à travers l’application accrue de lois justes, une meilleure cohérence des politiques et la prise de décision inclusive. Si les changements proposés sont pris en compte, les APV pourront continuer de contribuer efficacement à l’amélioration de la gouvernance, à la protection des forêts et au renforcement des moyens de subsistance locaux durables.
Compte tenu de la reconnaissance accrue de l’importance des forêts pour la réalisation des objectifs climatiques et de développement, l’UE et les pays partenaires doivent recentrer leurs efforts sur les APV. Ils constituent un instrument unique permettant à toutes les parties prenantes de s’attaquer aux causes sous-jacentes de la déforestation telles que la surconsommation et les inégalités face aux droits fonciers. Il est temps de faire en sorte que les APV tiennent leurs promesses et puissent réagir aux changements rapides dans le monde.