Malgré les appels de la communauté internationale, les conseils de responsables des confessions religieuses, l’appel de la société civile Burundaise, les manifestations de l’opposition politique et de la société civile, les menaces de sanctions économiques et de suspension de coopération, Pierre Nkurunziza s’est porté candidat à l’élection présidentielle pour un troisième mandat, violant ainsi la constitution de son pays et les Accords de paix d’Arusha. Ce coup de force aura des conséquences négatives sur les processus de démocratisation des autres pays de la région concernés par la limitation du nombre de mandats dans la constitution : RDC, Congo Brazzaville et Rwanda.