L’Union européenne a condamné avec raison le coup d’Etat avorté de la mi-mai au Burundi. En refusant de respect les accords d’Arusha qui lui interdisent un troisième mandat, Pierre Nkurunziza commet lui aussi un coup d’Etat, qui ne dit pas son nom, contre les institutions. Ce coup de force rejeté par les Burundais doit être condamné avec la même fermeté par la communauté internationale.