Avec près de 23.5 millions d’hectares de forêts – soit plus de 65% de son territoire – la République du Congo connaît un taux de déforestation relativement bas1. Cependant, les pressions croissantes sur les forêts liées à l’expansion de l’agriculture et des mines, le développement des infrastructures publiques et l’exploitation intensive des forêts au nom de la diversification économique fait partie des facteurs actuels et futurs les plus importants de la déforestation et de la dégradation des forêts qui pourraient doubler dans les années à venir. Pour faire face à ces défis, le Congo a signé un Accord de Partenariat Volontaire (APV) avec l’Union européenne (UE) en 2010 afin d’améliorer la gouvernance des ressources forestières. Le Congo s’est également engagé dans un programme de Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts (REDD+) qui est l’un des plus avancé d’Afrique et devrait recevoir un soutien financier substantiel de la part de l’Initiative pour la Forêt d’Afrique centrale (CAFI). La contribution déterminée au niveau national (CDN) du Congo dans le cadre de l’accord de Paris est axée sur le secteur de l’utilisation des sols et de la foresterie ; elle entend encourager un développement économique vert, résilient et à faibles émissions de carbone dans le pays.