Pointe-Noire-Ouesso, le 30 septembre 2019. La Rencontre pour la Paix et les Droits de l’Homme (RPDH), organise le 1er Octobre 2019 à 8 h 30 dans la salle de conférence de la Préfecture de Ouesso, département de la Sangha, un atelier de sensibilisation et de formation sur la REDD+, les changements climatiques, et la lutte contre la corruption.
Cet atelier, inscrit dans le cadre du projet projet « Intégrité dans les initiatives climatiques comme REDD+ » financé par l’Agence Française de Développement avec le concours de Transparency International partenaire technique de la RPDH. Cet atelier vise à faciliter le dialogue entre les autorités locales, les compagnies forestières et minières, les communautés locales et les populations autochtones pour une gouvernance forestière transparente, redevable et équitable.
En effet, pour promouvoir la diversité biologique et les écosystèmes forestiers, l’Etat congolais à travers le processus REDD+ a mis en place le Programme de Réduction des émissions de la Sangha et la Likouala. L’évaluation et la gestion des risques vont contribuer significativement à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales et populations autochtones. De même, le projet de renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques des communautés vulnérables du Bassin du Congo, initié par le PAM , et qui vise à renforcer la sécurité alimentaire et la nutrition par le biais des mesures d’adaptation aux changements climatiques, avec un accent particulier sur les populations autochtones et les petits exploitants agricoles, dans sa composante 3 (Likouala, Sangha et Bouenza), est une réponse positive au niveau national sur les initiatives d’atténuation et d’adaptation des effets des changements climatiques.
Ainsi, les autorités congolaises ont doté le secteur forestier d’un cadre légal et institutionnel dans une perspective de gestion durable, participative, responsable, redevable et transparente des écosystèmes forestiers. Cependant, le secteur forestier congolais n’est pas à l’abri des risques de corruption, c’est pourquoi des actions de prévention, protection et de sensibilisation des parties prenantes sur ces risques sont encouragées. En mobilisant la société civile, des autorités locales, les élus locaux, des communautés locales et populations autochtones, les médias, et le secteur privé opérant dans le secteur forestier, foncier, minier et agro-industriel, la RPDH souhaiterait stimuler la demande des citoyens pour une gouvernance forestière, climatique, foncière et minière transparente, redevable et non corrompue.