Paix et Droits de l'homme

Combattre l'injustice et l'arbitraire pour construire la Paix

16 mars 2016

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Atelier RPDH, Transparency International et Union Européenne à Pointe-Noire

Le 04 mars 2016 , s’est tenue au siège de la Rencontre pour la Paix et les Droits de l’Homme (RPDH) à Pointe-Noire, une séance de travail entre la RPDH, Transparency International et la Délégation de l’Union Européenne de Brazzaville sur la mise en œuvre du projet : « Appui à la citoyenneté et à la mise en œuvre des droits économiques et sociaux en République du Congo, à travers la promotion de la transparence et de la lutte contre la corruption », financé par l’Union Européenne pour une durée de trois ans et mis en œuvre par la RPDH et Transparency International (TI).

Après le mot  de  bienvenue à la Délégation de l’Union Européenne (UE), le président de la RPDH, Christian MOUNZEO, a présenté les membres de la RPDH ainsi que le représentant de TI, partie prenante au projet.

Prenant la parole, Piero VALABREGA, chargé des programmes Gouvernance, Justice et Droits de l’Homme à l’UE, a mis un accent particulier sur le suivi et la mise en œuvre du projet, au regard de ses objectifs ambitieux pour l’UE et pour la République du Congo. Il a rassuré la RPDH sur l’engagement de la Délégation dans le suivi des activités du projet, car sa mise en œuvre pourrait parfois impliquer des événements ou des situations imprévues. Pour Mr Valabrega, la RPDH représente une organisation non-gouvernementale de référence, à Pointe-Noire et au Congo, donc  le projet d’appui à la citoyenneté et à la mise en œuvre des droits économiques et sociaux à travers la promotion de la transparence et de la lutte contre la corruption offrira une opportunité  importante pour faire ses preuves dans la gestion du projet et consolider sa gouvernance interne. Un tel projet n’est pas seulement destiné à  atteindre les objectifs, il sert aussi à se renforcer. « A la fin du projet, la RPDH doit être plus forte », a-t-il déclaré. M. Valabrega a aussi mentionné les aspects  de communication du projet. En effet, la communication est très importante  car elle permet de mettre en bonne évidence les objectifs, les activités et les résultats atteints. Enfin, il a présenté le calendrier de l’UE relatif aux événements à venir, en souhaitant que la RPDH puisse y participer, à côté de tous les autres projets actuellement financés par l’UE en République de Congo.

De son côté, Olivier KOWALYK, assistant Finances et Contrats à l’UE, tout en confirmant la disponibilité de l’UE à s’impliquer directement  dans le suivi du projet, a ajouté : « Toutes les personnes impliquées dans le projet doivent lire le contrat ». Car celui- ci dispose des réponses aux problèmes auxquels le RPDH pourra se trouver confronté lors de sa mise en œuvre.

Les représentants de l’UE  ont, par ailleurs, rappelé l’importance de la thématique du projet pour l’UE et  la nécessité de sa bonne mise en œuvre, compte tenu du fait que c’est la première fois que RPDH développe une projet  d’une telle ampleur. Bien le mettre en œuvre fera la fierté à la fois des citoyens congolais et ponténégrins, de l’UE et de la RPDH.

De son côté, le Coordonnateur régional pour l’Afrique centrale de TI, Lucas OLO, a apporté des explications sur  l’action de l’organisation dont il fait partie pour renforcer la RPDH à travers le processus d’accréditation, qui représente l’un des objectifs principaux de ce projet. Lucas OLO a aussi rappelé la nécessité d’avoir un plan de communication du projet.  Il a, ensuite, fait un bref résumé des  séances de travail entre TI et RPDH, organisées deux jours avant la réunion avec la Délégation de l’UE. Au cours de ces ateliers, ont été  abordés les sujets relatifs à  l’analyse du budget du projet, l’approche CAJAC (Centre d’Assistance Juridique et d’Action Citoyenne) et le SIL (Système d’Intégrité Local en sigle).

Reprenant la parole, le Président de la RPDH a marqué son adhésion à la démarche proposée par l’UE. « Une chose est d’avoir le financement et une autre est sa mise en œuvre » a-t- il indiqué. Il a soutenu et démontré l’importance de la communication dans le domaine des droits de l’homme et de la gouvernance.

Enfin, clôturant la séance de travail, Christian MOUNZEO a souligné l’importance de ce type de rencontre de suivi du projet et  remercié les collègues de l’UE pour leur implication dans la mise en œuvre qui va nécessairement rencontrer du succès.

 

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