Le refus de la République du Congo de laisser entrer sur son territoire un responsable des recherches d’Amnesty International en mission témoigne une nouvelle fois de la volonté du gouvernement de museler la critique à l’approche de l’élection présidentielle, a déclaré Amnesty International samedi 27 février 2016.
Dans la soirée du 26 février, le directeur adjoint pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International, Stephen Cockburn, s’est vu refuser l’entrée à la frontière et a été renvoyé à Dakar, alors qu’il avait un visa valide, une lettre d’invitation et des confirmations de rencontres avec les autorités, notamment avec le ministre de la Défense et des représentants du ministère de la Justice.